Retour vers le rétro : la Lamborghini Miura

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Lamborghini Miura
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La Lamborghini Miura est considérée comme LA sportive de la seconde moitié du XXe siècle par les spécialistes. Portant le nom d’une fougueuse race de taureaux hispaniques, c’est le chef-d’œuvre intemporel que les collectionneurs s’arrachent !

Une architecture novatrice

Après le dévoilement de son châssis TP400 en 1965, puis dessinée et prototypée par Marcello Gandini en trois mois, la Lamborghini Miura fait sa présentation officielle au salon de Genève en 1966. Deux mois plus tard, elle participe à l’ouverture du Grand Prix de Monaco.

À Genève comme à Monaco, la berlinette fait littéralement le buzz ! Ce qui n’est guère surprenant : esthétique, très basse, elle est à l’inverse de ce qui se fait à l’époque sur les sportives haut de gamme. Son habitacle mis en avant laissant la place au moteur central arrière est un point notoire de cette pièce.

C’est une première, que ce type de moteur soit appliqué à une GT de production, faisant de la Miura la première supercar de l’Histoire.

Des performances hors-normes

Ce bolide possède un moteur 12 cylindres en V de 3,9 litres de cylindrée pour 350 chevaux et une vitesse maximale de 280 km/h. Autant dire qu’elle laisse ses concurrentes loin derrière elle !

À titre de comparaison, au même moment, la Porsche 911 ne développe « que » 130 chevaux tandis que la Formule 1 championne du monde en titre est une Lotus de « seulement » 205 chevaux.

Conçue avant tout comme un coup de com’ pour la marque, c’est finalement un succès tel que la demande est supérieure aux capacités de production de l’usine. En six ans, 474 exemplaires seront écoulés, la Miura variant au fil des ans. Ainsi, la Miura P400 S propose 370 chevaux et la version SV 385 chevaux pour 290 km/h.

En 1973, la production de la Miura s’arrête définitivement, laissant la place à la légende, qui, elle, est éternelle.

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