Il est compréhensible d’avoir envie de profiter du beau temps au point d’oublier parfois de jeter un œil à son compteur de vitesse. Attention toutefois à ne pas trop se laisser aller. Les radars veillent aux bords de nos routes ! Même si une marge de tolérance est appliquée en cas de dépassement de la vitesse autorisée, celle-ci reste limitée. Quelles sont les marges et comment sont-elles appliquées ?
Cas des radars fixes
Vous pouvez avoir affaire à trois types de radars fixes :
- Le radar fixe proprement dit ;
- le radar discriminant ;
- le radar de vitesse moyenne.
Dans les trois cas de figure, l’Arrêté du 4 juin 2009 relatif aux cinémomètres de contrôle routier fixe une marge de tolérance.
Si votre vitesse constatée se situe en deçà de 100 km/h, la tolérance admise est de 5 km/h. Ainsi, dans le cas d’une zone limitée à 50 km/h, si votre vitesse constatée est de 56 km/h, la vitesse retenue sera de 51 km/h.
Si votre vitesse mesurée est supérieure à 100 km/h, la tolérance est fixée à 5 %. Si dans une zone à 110 km/h vous roulez à 117 km/h, la vitesse retenue sera de 111 km/h.
En parallèle, il existe également des radars pédagogiques dont l’objectif se concentre uniquement sur la prévention. Placés en ville, dans des zones généralement sensibles, ils rappellent la limite autorisée et un écran affiche la vitesse effective à l’approche de ceux-ci.
Cas des radars mobiles
Embarqués dans une voiture banalisée et opérés par les forces de l’ordre ou bien par une société privée, ces radars peuvent intervenir soit à l’arrêt, soit en mouvement, en suivant ou en croisant le véhicule potentiellement en infraction.
La marge de tolérance qui s’applique dans ce cas de figure est de 10 km/h pour une vitesse constatée inférieure à 100 km/h. Pour une vitesse constatée de plus de 100 km/h, la tolérance est alors de 10 %.
Bien qu’il soit tentant de tester ses limites à bord d’une voiture d’exception, attention tout de même à ne pas dépasser les limites !