Les mauvaises langues affirment que les heureux propriétaires de Ferrari ne s’attablent que dans les Relais et châteaux. Mais c’est faux ! Ils adorent aussi le restaurant d’en face leur concessionnaire préféré…
Un brin d’exigence
Il est toutes sortes d’amateurs et ceux qui ont la chance d’en posséder une, Enzo ou Mondial, ne différant pas tant que ça de ceux qui travaillent encore à réaliser leur rêve.
Le goût des voitures racées, le plaisir d’admirer leur puissance et leur ligne, signe un certain rapport au monde. Au-delà de l’élégance et de la performance, le Ferrariste apprécie la belle ouvrage jusqu’au moindre détail et en connaît l’exacte valeur. Épicurien compétent, il ne change pas son regard exigeant en s’attachant la serviette autour du cou.
Des promesses tenues
Puisqu’il a différents fans de Ferrari, il y a une multitude de plats préférés. S’il est impossible de faire un choix et d’en distinguer un seul, il semble qu’ils partagent tout de même quelques qualités. Qu’il s’agisse de la fraîcheur parfumée d’un carré d’agneau provençal ou de grives en salmis, notre pilote s’attend à pouvoir qualifier son plat d’authentique et créatif à défaut d’être systématiquement gastronomique.
Aimer une Ferrari, c’est aimer un objet hors du commun. Ainsi l’excellence gustative, la délicieuse surprise du palais sauront-elles ramener nos amateurs au restaurant d’en face sans doute autant qu’un chef étoilé, pour peu qu’il ait su étonner par son inventivité et la justesse de son goût.
Bien sûr, ce sont là les qualités du haut de gamme. Cependant, une salade sauvage bien mariée à une tartine du terroir au fin fond du Périgord peut aussi relever de l’excellence. Il s’agit d’art de vivre, il s’agit d’être séduit…